Les acteurs de l'ombre-Nov 2004 (suite)

atteignent les 18 minutes parfois. Sur L’âme Noire justement : le morceau tourne un peu trop en rond sur la fin et manque par là même d’évolution pour justifier une telle longueur. C’est un reproche que l’on fait souvent aux jeunes groupes qui veulent absolument engendrer des pièces classiques mais le problème est qu’à l’écoute on a tendance à ne pas aller jusqu’au bout. Cela ne s’avère artistiquement fécond que si le morceau évolue notablement et que le compositeur nous en dévoile de nouvelles facettes. Or, souvent les riffs et refrains s’empêtrent un peu trop dans la monotonie.
Au total, c’est un premier essai encourageant pour Terragon qui a déjà quelques touches bien personnelles (c’est déjà une acquisition importante pour une formation) notamment par l’atmosphère particulière engendrée par les claviers. Je serais partisan de miser encore plus sur ces qualités évidentes (vers une option à la Summoning pourquoi pas) en travaillant par
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ailleurs la voix (plus de variété dans son rendu, peut être une voix claire par exemple ou des effets personnels synthétiques) ainsi que la boîte à rythmes pour donner plus de caractère et de folie à Terragon. Il y a là matière à oser. Le Chapitre I vous dévoile d’ors et déjà les personnages, le lieu de l’action et la trame romanesque et sensible du livre musical Terragon.
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